[Pourquoi je déteste me faire copier ?]

Durant les premières années de Luunka, lorsqu’on me copiait, j’étais dans une colère noire. Heureusement, avec le temps, j’ai appris à mieux gérer ce genre de situation.

Aujourd’hui je ressens le besoin d’en parler, dans l’espoir de sensibiliser sur ce sujet et peut-être, d’encourager un peu plus de respect et d’éthique dans le milieu de la création.

- Pourquoi la copie me touche autant ? -

Chaque sac et accessoire que je réalise est le fruit d’un travail minutieux, d’une réflexion personnelle et d’une véritable démarche artistique. Rien n’est laissé au hasard. Je mets tout mon cœur dans chacune de mes créations.

Alors, quand quelqu’un copie mon travail, ce n’est pas seulement une ressemblance visuelle : c’est une part de mon identité qui est volée. Ma vision, mes valeurs, mon originalité… Voir quelqu’un d’autre s’approprier mes idées est profondément injuste et irrespectueux du temps, de l’énergie et de la passion que j’y consacre.

- Les conséquences des copies -

Au-delà du sentiment d’injustice, ces imitations peuvent aussi nuire à ma réputation et à l’authenticité de mes créations. Si je dis que mes modèles sont uniques et conçus à partir de mes propres patrons, mais que mes clientes retrouvent des créations similaires ailleurs, cela peut semer le doute et fragiliser la confiance qu`elles ont en mon travail.

Je sais que certaines « créatrices » n’hésitent pas à revendiquer comme leurs des designs qu’elles ont copiés, pensant que « tout le monde le fait » et que ce n’est pas si grave. Mais non, ce n’est pas une pratique normale ni acceptable.

Peut-être que certaines ne réalisent pas que derrière chaque création, il y a une personne, des émotions, du travail et du temps.

C’est pourquoi j’en parle aujourd’hui : pour rappeler l’importance du respect de l’autre, de la créativité et de l’intégrité.

💬 Et vous, avez-vous déjà ressenti ce mélange de colère et d`injustice lorsqu’on a repris vos idées ? Comment avez-vous réagi ?

[Culture japonaise : Le sushi]

À l’origine, le narezushi consistait à enterrer le poisson dans du riz fermenté, ce qui permettait de le conserver pendant plusieurs mois. Ce riz fermenté était jeté et seul le poisson était consommé. C’est au 16e siècle que le sushi tel que nous le connaissons a commencé à prendre forme, pour devenir rapidement un plat populaire.

Aujourd’hui il existe différents types de sushi :

- Nigiri : La forme la plus emblématique du sushi. Il s’agit de petites boules de riz vinaigré, sur lesquelles une tranche de poisson cru est posée.

- Maki : Le riz, les légumes et le poisson sont enroulés dans une feuille de nori (algue séchée) et coupés en petites portions.

- Sashimi : Bien que ce ne soit pas techniquement un type de sushi, il fait souvent partie d’un repas de sushi. Il s’agit simplement de tranches fines de poisson cru, servies seules sans riz. Le sashimi permet de savourer la pureté du poisson dans son état le plus simple.

- Chirashi : Un bol de riz vinaigré sur lequel sont disposés divers types de poissons, légumes et autres garnitures. C’est une version plus décontractée et variée.

En plus d’être une expérience culinaire, le sushi est aussi un rituel. Voici quelques coutumes associées à sa consommation :

- La sauce soja et le wasabi : On trempe le poisson et non le riz dans la sauce, pour éviter que le riz ne se détrempe. Le wasabi quant à lui est généralement intégré entre le poisson et le riz dans le nigiri, mais il est aussi servi à côté pour ceux qui préfèrent un goût plus prononcé.

- Manger le sushi en une seule bouchée : Cette approche favorise la dégustation de toutes les saveurs en même temps. Il est impoli de couper le sushi en deux.

- Les saisons : Certains types de poissons ou fruits de mer sont consommés uniquement pendant certaines périodes de l’année. Cela reflète l’importance de la saison et de la nature dans la culture japonaise.

- L`art de l’alignement des pièces : La présentation du sushi est aussi importante que sa préparation.

💬 Et vous, quel est votre type de sushi préféré ?

[Quand j’ai découvert le pouvoir du bouche à oreille]

De temps à autre, je partage mes pochettes livres et marque-pages en tissu japonais sur des groupes dédiés à la lecture. Ces échanges me rapportent souvent une ou deux ventes dans la journée, et parfois plus.

Certaines de mes clientes prennent ensuite l’initiative de publier des photos de leurs nouvelles créations : une pochette livre et un marque-page Luunka assortis, accompagnés du livre qu’elles sont en train de lire.

Ces partages spontanés me touchent particulièrement, car je ne demande jamais à mes clientes de faire ce genre de publications. Je préfère que cela vienne d`elles, qu’elles parlent de leurs expériences uniquement si elles en ont envie, et que cela soit sincère. Il n`y a rien de plus authentique que des retours venant du cœur.

Et le bouche à oreille, ça marche ! J’en ai fait l’expérience.

Une cliente, après avoir acheté mes créations via ces groupes, a pris le temps de faire de jolies photos et de les partager avec le groupe. Le timing était parfait : sa publication a attiré l’attention et, en l’espace de deux jours, j’ai réalisé 1 000 euros de ventes sur mon site ! Ce fut une surprise incroyable, d`autant plus que je n’avais jamais connu un tel succès en si peu de temps grâce à ces groupes.

Pour exprimer ma gratitude, je lui ai envoyé une nouvelle pochette livre avec un marque-page assorti, en cadeau. C’était ma façon de la remercier pour son enthousiasme et son soutien, qui ont contribué à cette belle réussite.

💬 Et vous, avez-vous déjà eu une expérience où le bouche à oreille ou une simple recommandation a fait toute la différence dans vos achats ?